Rafles de sans-papiers jusque dans les écoles, des roms, gitans, gens du voyage
Les Rafles d êtres humains a commencé par les sans papiers à la sortie des écoles de ce pays sous la houlette de toujours le même Hortefeux (eh oui encore lui, à croire qu' il aime ça celui la!)
Le 20 mars 2008, à quelques pas de là, un grand-père chinois se faisait rafler devant l'école de la rue Rampal où était scolarisé son petit fils. La situation avait dégénéré devant l'opposition des parents d'élèves présents sur les lieux et de la directrice d'école. Ce 20 juin, les passants, parmi eux quelques militants du Réseau Éducation Sans Frontière (RESF), ont également manifesté leur mécontentement à coup de sifflets et d'invectives. Dépassés par la situation, les policiers ont appelés du renfort, et l'épisode s'est clos par une généreuse distribution de gaz lacrymogène
Souvenez vous Mercredi 20 juin 2008, plusieurs immigrés clandestins se sont faits arrêter dans le XXème arrondissement de Paris, quelques jours à peine après que Brice Hortefeux, ministre de l'Immigration, de l'Identité nationale et du Codéveloppement ait déposé un projet de loi au Conseil d'Etat. Durcissement des conditions d'accès au rapprochement familial et réforme de la procédure de droit d'asile sont au programme.
Selani et Vjolce Vera, albanophones de nationalité serbe, sont arrivés en France en 2003 comme demandeurs d’asile. Leurs deux enfants, Marseda (8 ans) et Armen (7 ans) sont scolarisés à l’école Ferdinand-Buisson de Montauban. C’est là que le plus jeune des enfants a été arrêté contre la volonté des enseignants à qui la police a d’abord tenté de faire croire que les parents avaient eu un accident puis affirmé détenir une commission rogatoire qu’elle n’a toutefois pas montrée", raconte Dominique Liquette de RESF.
Les faits se sont déroulés le 25 septembre 2008 et le récit en est terrifiant : "Deux policiers se sont présentés dans l’école. Ils se sont adressés au directeur en lui déclarant que les parents d’Armen avaient eu un accident et qu’ils venaient chercher l’enfant. Le directeur, inquiet, après de nombreuses questions sur l’état de santé des parents, s’est finalement entendu dire que les parents étaient au commissariat de police de Castelsarrasin. Il a donc refusé de laisser partir l’enfant en l’absence des parents. Puis il en a référé à son inspecteur d’académie qui l’a d’abord soutenu. Après des contacts entre la police et l’Inspection académique, cette institution de l’Education nationale a affirmé au directeur de l’école qu’il y avait une commission rogatoire pour placement d’enfants et que l’enfant devait être remis aux policiers. C’est ce qui s’est passé : Armen, 7 ans, a quitté l’école, encadré des deux policiers en uniforme et en armes, au milieu des autres enfants et des parents en pleine sortie des classes. A ce jour, personne n’a vu cette commission rogatoire. L’enfant a été conduit au commissariat, et malgré la promesse faite, il n’a pas été présenté à ses parents. Marseda, sa sœur aînée, a été violemment arrachée à ses parents, et les deux enfants ont été placés en foyer par l’aide sociale à l’enfance. Avaient-ils une ordonnance de placement ? Elle ne figure pas, en tout état de cause, dans le dossier de la famille que l’avocat détient. Dès mercredi midi, la famille, parents et enfants, ont été placés en Centre de Rétention Administrative. Les conditions de l’arrestation et la détention sont un traumatisme majeur pour ces enfants et leurs parents. L’inspection académique aurait demandé aux enseignants de ne pas témoigner par rapport à ce vécu".
Rebelote le 27 novembre 2008
"Une première en Isère : des enfants raflés à l’école. Hier s’est produit un fait très grave à l’école du Jardin de Ville, à Grenoble. A 15h 45, un père de quatre enfants (un moins de trois ans, deux scolarisés en maternelle et un en CE1 à l’école du Jardin de Ville) est venu, accompagné de deux policiers en civil, chercher ses enfants, pour "un rendez-vous en préfecture", ont compris les enseignants. A 19h, on apprenait que la famille au complet était au centre de rétention de Lyon. Ils y ont dormi. Ils étaient injoignables hier soir. On a réussi à les joindre tôt ce matin aux cabines téléphoniques du centre de rétention (qui, rappelons-le, est une prison). Ils étaient paniqués. On a prévenu le centre que la CIMADE, seule association ayant le droit d’entrer dans les centres de rétention, irait voir la famille ce matin. Arrivés au centre, les militants de la CIMADE les ont cherchés, sans succès : la famille était en route pour l’aéroport, leur avion décollant une demi-heure plus tard. Nous n’avons rien pu faire, nous attendions que les militants des la Cimade comprennent la situation de la famille, afin de pouvoir les Aider en connaissance de cause. Ils ont été expulsés ce matin. Leurs chaises d’école resteront vides. C’est une première en Isère : la traque des étranger-e-s pénètre dans les écoles. Les seuls enfants en situation irrégulière sont ceux qui ne sont pas à l’école. Nous vous demandons de bien vouloir faire circuler cette information le plus largement possible. Personne ne doit pouvoir dire "on ne savait pas" : RESF 38.
cette chasse à l'enfant de sans papiers, d hommes et de femmes n a jamais cessé de continuer
Après les rafles des sans papiers, voilà que toujours le même personnages Hortefeux fait la chasse aux roms, gens du voyage, manouche, il est plus facile de s en prendre à des communautés que faire le bilan d une politique nauséabonde de ce pays!!
Au temps de vichy les tziganes , avec les sans domiciles fixes ont été rafles, gazés, ils sont par l histoire déjà payé un lourd tribu à la bêtises la plus grande de l homme et des idées nauséabondes , des sténotypés de toutes sortes!
Alors que l état lui même est infraction suite à la loi besson, on stigmatise les roms, les gens du voyage, les gitans tout comme les sans papiers, et également les francais de souches immigrées!
Cela devient plus qu irrespirable dans ce pays cette haine de l autre par sa couleur, par son mode de vie, par ses origines et autres débilités qu on peut entendre
Il est plus difficile d apporter soutiens ces êtres humains pourquoi?? parce que vous les connaissez pas vous allez pas vers eux, et pourtant ils ont un formidable sens de l hospitalité , de valeurs tout comme n importe quel citoyens de ce pays!
Nous sommes tous des roms, des gitans, des gens du voyage, des sans papiers, des souches immigrées